Comptes Rendus - Małgorzata SIENNICKA, et al. (dir.), First Textiles, Oxbow Books, 2018

Auteur(e): Publié en
Référence: Revue de l’Archéologie du Vêtement et du Costume, Tome 2, 44-49

Małgorzata SIENNICKA, Lorenz RAHMSTORF et Agata ULANOWSKA (dir.), First Textiles : The Beginnings of Textile Manufacture in Europe and the Mediterranean. Oxford, Oxbow Books, 2018. 1 vol. relié 280 × 216 mm, 242 p., illustration en couleur et en noir et blanc. Ancient Textiles Series Volume 32. Langue : Anglais. Prix éditeur : £45.00. ISBN : 9781785707988.

“First Textiles” / « Premiers Textiles » est est un projet de recherche collaboratif de cinq ans (2013-2017) du Center for Textile Research (SAXO Institut, Université de Copenhague) visant à l’étude du début de la fabrication textile en Europe et en Méditerranée avec un accent sur les outils et les techniques (p. 1). Les résultats sont présentés dans ce volume édité homonyme qui se compose de 20 contributions par 30 auteurs, y compris une Introduction par les directeurs de cet ouvrage collectif (Siennicka, Rahmstorf et Ulanowskap, pp. 1-16). Le cadre chronologique du projet, et donc de celui couvert par les contributions, est de l’Épipaléolithique au début de l’Âge du Bronze. Cependant, dans leur article d’introduction, les directeurs de l’ouvrage intègrent, à juste titre, une brève discussion des indications importantes pour la confection de vêtements et de textiles qui datent de la période paléolithique – une étape chronologique où cordages et vanneries indiquent la fabrication de textiles pour l’habillement (p. 3). Par ailleurs, comme expliqué dans cette introduction, les contributions inclus dans ce volume sont été présentées lors de deux conférences qui ont eu lieu en 2014 et 2015, à Istanbul et Copenhague respectivement. Les directeurs concluent leur introduction en résumant chacun des 19 articles restants (pp. 5-7) et en présentant leurs remerciements (p. 7) dans lesquels le lecteur découvre que le projet “First Textiles” a été inspiré par la chercheuse, expert dans le domaine de l’archéologie du textile, Nosch. En effet, l’ouvrage s’ouvre avec la préface rédigée par Nosch (pp. Vii-vii), dans laquelle l’importance de ce volume est effectivement démontrée, tandis que quelques perspectives théoriques intéressantes sont mentionnées ; effectivement, comme Nosch le souligner, les indices de la fabrication textile préhistorique précoce présentées dans ce volume nous amènent tous à remettre en question l’idée stéréotypée selon laquelle la culture matérielle et la technologie commencent comme non sophistiquées pour ensuite évoluer vers la complexité et l’élaboration (p. vii).